SHDW & Obscure Shape accueillent à nouveau Alarico sur Mutual Rytm alors que l'Italien propose une série de morceaux de techno diversifiés dans son dernier EP, 'Boya'. Réédition 2023 en pochette générique.
Tout droit sorti d'une année impressionnante avec des sorties via des labels tels que Token Records, aux côtés de ses mixes auto-produits notables, le DJ et producteur italien Alarico continue de s'imposer comme un talent en pleine croissance dans le monde de la techno. En combinant des nuances de tout le genre pour façonner son propre son rapide, brut mais néanmoins soulful, ce talent basé à Milan n'a pas ralenti depuis le lancement de son alias en 2019. Après avoir figuré sur la compilation VA 'Federation Of Rythm I' du label plus tôt cette année, il revient maintenant sur le label Mutual Rytm en pleine croissance de SHDW et Obscure Shape pour son premier EP sur le label, proposant huit morceaux en version numérique et vinyle pour 'Boya'.
Il commence avec le rugueux et en boucle 'AE86', Alarico se met rapidement au travail en fusionnant des rythmes entraînants avec des interjections vocales élégantes, tandis que le morceau-titre 'Boya' s'aventure dans des territoires légèrement plus bruts et métalliques guidés par des claps vifs et des kicks retentissants. 'Killa Cut' apporte le funk en face B alors que des voix soulful s'écoulent et brillent parmi le mix, avec 'Lost In Time' offrant une basse pulsante sous des voix éthérées, des mélodies enveloppantes et des cymbales animées. Le package vinyle se termine avec 'The Ballad of Lisa', avec la ligne mélodique bleep contagieuse qui conduit à des cliquetis légèrement décalés, déstabilisant légèrement le groove central du morceau.
Avec trois morceaux bonus dans le package numérique, l'Italien continue de faire monter la température avec 'God Bless Hip Hop', offrant encore des rythmes percutants et sautillants accentués par des accords riches. 'Cigarettes After Sex' présente une arrangement plus frénétique et chaotique mais parvient toujours à maintenir le morceau cohérent parmi des flottements sombres, avant de clôturer le spectacle avec 'The Rush Hour' pour délivrer des lignes de basse arpeggiées en distorsion et une tension constante et libératrice.