Stojche, de Macédoine, est le prochain invité de Fuse pour la nouvelle empreinte du club.
Le DJ et producteur de longue date est connu pour garder le style hybride et ludique de Detroit au centre de son travail et « Metaphor » en est le parfait exemple. Ses quatre morceaux rebondissent à travers un équilibre nostalgique de techno, de house et plus encore avec une touche moderne. Une vision rafraîchissante de la musique de club, Stojche garde à distance l'attitude parfois nonchalante de la techno avec un disque charismatique qui fait mouche à chaque mesure.
Le premier morceau du disque, « Counterpunch », présente des percussions fortement alignées, mais continue de brasser une tempête au loin avec des coups de dub résonnants et des charleston ouverts. La boîte à rythmes offre un spectre complet, passant par un spectacle lumineux de flashs mélodiques, parfait pour un système audio compressant une pièce. Le détail maximaliste et vintage que Stojche apporte à ses compositions brouille les frontières entre les genres classiques à une époque d'hybridation hâtive, ce qui lui confère une sorte d'authenticité qui ne peut être tenue pour acquise. 'Chordal Tribe', en revanche, suscite l'euphorie générale du PE. Attirant l'auditeur avec des pads lumineux et une batterie complète, le travail de Stochje est un matériau de slot principal fiable qui ajoute de la couleur à n'importe quel mix tout en fournissant un grave convaincant. Les charleston chatoyants lui confèrent une qualité éthérée, ce qui en fait un intermède approprié pour presque tous les contextes. Passant à la face B, le producteur affine son rythme et souligne l'influence hardgroove de 'Signal Drive'. Adoucissant le rythme de sa batterie avec l'utilisation libre de coups d'accords mélodiques, Stojche ouvre une fois de plus sa piste de danse pour un disque qui rassemble la foule, complété par des transitions de filtres et des toms martelants. En guise de contribution finale, son titre « Metaphor » commence par une ouverture plus obscure pour conclure son EP pour Fuse. Penchant davantage vers un montage techno, le disque reste toujours aussi flamboyant avec des chapeaux ouverts et des balades qui parcourent son arrangement. Un synthétiseur principal en sourdine devient apparent pour concentrer l'énergie du morceau tout en permettant à un scintillement de batterie semblable à un liveset de prendre forme en dessous, revendiquant l'immortalité des vieux disques de club avec la précision technique d'un producteur moderne chevronné.